Quelle est la durée de vie d’une paire de chaussure ?

La durée de vie d’une paire de chaussures est différente selon les modèles, leurs caractéristiques (amorti, stabilité, dynamisme, légèreté,…), leur utilisation et selon le type de terrain choisi. 
C’est pour cela que nous testons et sélectionnons les meilleurs modèles de chaussures de running afin de vous proposer le top du top. Seul les modèles ayant réussi les tests vous sont proposés ici.
La durée de vie moyenne d’une paire de chaussures est d’environ :
– 800 à 1200 km pour une chaussure d’entraînement.
– 600 à 800 km pour une chaussure de trail et de courses de montagne.
– 400 à 500 km pour une chaussure d’entraînement rapide et de compétitions.

Il ne faut pas se fier à l’apparence extérieure de la chaussure pour définir si elle possède encore toutes les qualités requises pour pratiquer vos entraînements ou compétitions. Car une chaussure avec un aspect extérieurement correct à déjà pu perdre toute ou une partie de ses qualités d’amorti et de dynamisme. En continuant à s’entraîner avec des chaussures usées il y a un risque accru de blessures, d’une usure prématurées des articulations et cartilages qui ont des conséquences importantes à plus ou moins long terme.
Pour cela n’hésiter pas à venir au magasin avec vos chaussures actuelles et nous vous informerons sur l’état exact de vos running.

Pourquoi alterner vos chaussures d’entraînements assez régulièrement ? 

Si vous courez tout le temps avec la même paire de running, le risque est de voir apparaître des blessures plus facilement (tendinites,…)

En ayant 2 paires de running à disposition vous aurez l’avantage de faire un tournus qui possèdent de nombreux avantages. 
1) Le premier avantage est que si une des chaussures ne répond plus totalement aux qualités intrasèques qui lui sont conférés, vous ne répétez pas jour après jour les mêmes faux mouvements qui à la longue peuvent avoir des conséquences assez grave. Soit modèle mal adapté à votre type de foulée, usure due au trop grand nombre de kilomètre effectué, développement d’une pathologie du pied (affaissement de la voûte plantaire)
2) Le deuxième avantage est que vous pouvez disposé de chaussures spécifiquement adaptées aux types de terrains sur lesquels vous vous entraîner et au type d’entraînement que vous effectuez. 
Par exemple : une paire de running pour les entraînement sur route et une autre pour les sorties sur des sentiers non goudronnés.

Cela entraîne c’est certain une mise de fond plus importante au départ, mais sur le long terme le budget chaussures n’est pas modifié. 

Car à long terme si votre foulée n’est pas stable soit dû à un trouble d’appui du pied (mauvais choix de chaussures ou usure de celle là), ou à un trouble de votre posture, ou à un trouble d’équilibre de votre bassin, cela va entraîner un déséquilibre musculaire, articulaire, ligamentaire et tendineux aux différents étages de votre corps (cheville, genou, bassin, dos, …). Donc à terme vous allez au devant d’une hyper sollicitation de votre corps et donc de blessures et évt. de cartilages usés prématurément.

Pourquoi courir avec des chaussures de type « NATUREL » ou pieds nus ?

La course pieds nus a, du moins dans notre civilisation occidentale, pratiquement complètement disparu de notre vie quotidienne. Dans le cadre de cette évolution, nous avons partiellement perdu ou oublié, les fonctions élémentaires de nos pieds, qui sont toutes réunies dans la marche pieds nus. Les conséquences en sont des douleurs aux pieds, des surcharges répétitives du pied, des fractures de fatigue et des insuffisances musculaires.
Avec la conception des souliers de style Nike Free il existe la possibilité de pratiquer la marche pieds nus sans empêchements et pourtant avec protection. Par un entraînement ciblé, la musculature peut être renforcée et les capacités proprioceptives à nouveau améliorées. En outre l’ensemble du complexe os-muscles-tendons et stimule la synthèse du cartilage.
Des programmes d’entraînement bien étudiés tiennent compte des capacités et des différents états de performance musculaire, en plus du porter ces souliers dans la vie de tous les jours, et consistent en des exercices de renforcement, de stabilisation et d’équilibre avec les souliers Nike free.

Nous vous conseillons professionnellement sur l’utilisation de ces chaussures et vous proposons une série d’exercice afin d’aller étape par étape dans le but de limiter le risque de blessures dû à une mauvaise utilisation de ce type de chaussure. 
Alors n’hésité pas et passé chez Planet Endurance.

Pourquoi faire du sport?

Pour être en bonne santé, l’être humain à besoin de mouvements et d’activités physique.
L’augmentation du temps de loisir et la trop grande sédentarité de la vie moderne ont contribué à la prise de conscience du besoin de mouvement.
Avoir une activité physique régulière est aussi synonymes de bénéfice pour la santé mentale, physique, sociale et économique. 

Courses

C’est quoi le Trail ?

Nouvelle discipline ? Retour aux sources ?
TRAIL [n.m. anglosaxon] : courir sur chemin, pour le plaisir des paysages, avec ou sans dossards, de 1 à 2.000 kilomètres. Concept naturel de la course à pied remis au goût du jour à la fin du XXsiècle. Inventé par l’homme de Cro-Magnon à ses heures perdues… (Entré au dictionnaire en 2012).
Telle pourrait être la définition du Trail et plus généralement des Courses Natures, si une définition était nécessaire… Certains revendiqueront des distances minimum, d’autres de l’autosuffisance, plus de ceci, moins de cela, comment définir ce qui regroupe aux yeux des « trailers » et des organisateurs avant tout des notions de liberté et de convivialité? Alors pas de polémiques étymologiques, et acceptons tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs suivantes.

Liberté de courir pour profiter des paysages, des forêts, des plaines, des champs, des montagnes, vers une philosophie presque « écolo-sportive ».
Sortons du bitume des centre-villes pour respirer le grand air ! Liberté aussi de courir sans le chronomètre qui revient tous les kilomètres nous harceler et nous rappeler les lois physiques de la pesanteur… Bien entendu qu’il y a un chrono et un classement, mais le terrain changeant, l’itinéraire plus ou moins roulant, le dénivelé, font que l’on ne peut plus comparer les temps d’une course à l’autre même sur des distances identiques.
Convivialité : plutôt que de discuter chrono, on en vient avec ses compagnons de route à discuter de la petite traversée du ruisseau, du panorama avant la crête… autour d’un bon repas d’après course, où l’organisateur aura mis un point d’honneur à servir les spécialités du terroir local.
Ethique : sans primes d’argent, pas de mercenaires ou de coureurs à différentes enseignes, et limitation du dopage. Respect de l’environnement (disqualification en cas de jet de papiers, bouteilles…), Ravitaillements limités ou autosuffisance afin de responsabiliser chacun…
Tout cela à moduler bien sûr d’une course à l’autre, chacune revendiquant ses spécifictés. Il est surtout important de bien se renseigner sur la course envisagé. Il ne s’agit également en rien d’un dénigrement de la course sur route et de l’athlétisme, qui savent aussi procurer émotions, convivialité, variété et paysages, mais d’une « troisième voie » en pleine explosion à découvrir avant tout pour le plaisir.
L’explosion des Trails courte distance
Des mythiques et précurseurs Grand Raid de la Réunion, 6000D, Championnat du Canigou, ou Défi de l’Oisans, plus de deux cent courses longues distances de 40 km à 80 km se sont créés les dernières années. L’évolution majeure actuelle est la multitude de courses plus courtes et plus accessibles, entre 10 km et 25 km. Beaucoup de grandes courses créent aussi une deuxième distance accessible pour attirer le plus grand nombre et permettre à tous de participer à la fête.
L’essor est international. 
Restreint aux massifs montagneux, les Courses Nature envahissent toutes les régions :, Trail du Perthuis d’Oléron (38km), Trail des Menhirs (32km) , Trail des Terrils Loosois (15km)…
Et que dire des Challenges régionaux : Trails du Sud-Est, Trails du Sud-Ouest , Trails du Nord-Est, Trails du Morbihan…
En plus de l’engouement général, beaucoup de courses sur route basculent vers les chemins, celles-ci étant plus faciles à organiser administrativement (il n’y a plus de routes à couper, plus de signaleurs à déclarer). Réservés auparavant à une bande de fous furieux pour qui courir 40km était un minimum, le Trail est maintenant accessible à tous.

– Le Trail, plus difficile que la route, pas forcément…
– Est-ce plus difficile que la course sur route ? 

Les deux ne sont pas facilement comparables et il faut étudier la question au cas par cas.
Tout dépends du parcours… et des délais donnés par l’organisation. Ainsi sur des distances de 10km à 20km, de nombreux pelotons se transforment en randonnées actives, et les délais permettent aux débutants de réaliser l’épreuve. Cela est particulièrement vrai pour les épreuves à 2 distances, où la petite distance est ouverte au plus grand nombre.
L’effort est aussi généralement moins soutenu.
Dans les longues montées, 80% des coureurs… « marchent », et même si cela semble plus difficile, le rythme cardiaque est inférieur de 20 à 30 pulsations.
Les descentes permettent aussi de récupérer. Sans pression du chrono, on prends aussi plus le temps de profiter des paysages.
L’herbe ou la terre battue des chemins est aussi beaucoup moins traumatisante articulairement que le bitume.
Commencez par le Trail !
En choisissant une course adaptée à ses capacités, commencer par le Trail n’est pas chose impossible. La hantise de devoir courir toute la course « sans s’arrêter » n’est plus de mise, et n’ayez plus crainte d’être vu ralentir ou marcher alors que vous serez au milieu des bois.

Un minimum de préparation
La première chose à faire en vue d’une Course Nature, c’est de s’informer sur celle-ci. Les bonnes questions qui n’apparaissent pas toujours clairement sur les prospectus sont 1°) le type de terrain, 2°) les ravitaillements, 3°) le dénivelé. De cela découlera le matériel à prévoir :
Chaussures : privilégiez toujours un bon amorti au poids de la chaussure, les chocs étant plus traumatisants en descente. Une semelle « trail » avec une bonne accroche et des renforts de protection sont importants pour ne pas glisser et protéger le pied des pierres, rochers, racines…
Ravitaillement : de plus en plus de courses se font en autonomie par principe et aussi car il est parfois difficile d’organiser des ravitaillements en pleine nature. Un bon conseil est de toujours emmener un bidon de boisson et quelques barres ou gels pour les pannes imprévues. Un kilomètre en montagne en vaut parfois trois ou quatre sur le plat, alors quand la fringale est là….
Entraînement : il est bien sûr à adapter aux difficultés de la courses, et un travail spécifique est nécessaire. L’habitude du tout-terrain et le renforcement musculaire pour les dénivelés importants sont prépondérants.

Une évolution naturelle
Peut-être faisiez-vous déjà du « Trail » à l’entraînement ou en compétition sans le savoir, comme Monsieur Jourdain et sa prose ? Ce n’est qu’un prolongement naturel de la course à pied. Le Trail, c’est la joie de courir en nature, en oubliant le chronomètre et en découvrant des paysages somptueux. Un minimum de préparation pour un maximum de plaisir !

– Comment se préparer pour un Ultra-Trails ?

Ultra-Trail du Mont-Blanc, Grand Raid de la Réunion, Raid du Mercantour, Desert Cup… Epreuves ultimes et
défis vertigineux avec comme points communs des distances et des dénivelés astronomiques. Comment gérer
ces courses hors du commun…

Vendredi 26 août, à 19h00, devant l’église de Chamonix, nous serons 2.500 coureurs à nous retrouver dans le sas de départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc… Certains évacueront le stress par la rigolade, d’autres attendront le départ en famille, mais aucun ne pourra ignorer les dix cols, 158km, et surtout les 17.000 mètres de dénivelés cumulés à franchir en moins de quarante huit heures… Malgré la difficulté du parcours, l’ambiance festive, et la magnificence des paysages, le nombre de participants démontre qu’il ne s’agira pas uniquement d’une affaire de spécialistes, mais que l’Ultra-Trail est abordable aussi au plus grand nombre, avec un minimum de préparation et une gestion de cours  optimale. Voici mes conseils pour les derniers jours et le jour J…

Comment gérer les derniers jours
Pour ces très longs raids en montagne, j’ai une méthode éprouvée partagée par pas mal d’autres « performers »… Je ne coupe complètement que les deux derniers jours, et je conseille de randonner en marchant, doucement, mais sur de longues étapes les 4 ou 5 jours précédents. A la Réunion, j’ai ainsi toujours fait plus de 1.500m de dénivelé par jours avant la course, mais je le répète, en marchant, et bien en dessous de l’allure de course. Il me semble que d’une part cela met les jambes en condition, comme sur une course à étape (ou une rando itinérante) où on a
moins mal aux jambes après quatre jours. D’autre part, cela permet à ceux qui font moins de montagne de s’habituer aux sentiers et à progresser en technique.
Avant même les jambes en condition de course, le plus important à mes yeux est d’être frais, et
 aucun retard de sommeil. Pour cela il est bien sûr préférable de pouvoir s’installer sur place la dernière semaine.

Les images positives
De plus, cette dernière semaine est le moment idéal pour commencer à se concentrer sur ce long effort, et pour préparer des « images mentales positives », ces « pensées qui vous feront avancer dans les moments durs » : imaginez vous passer la ligne d’arrivée, atteindre votre objectif dans un temps canon, surmonter un coup de barre, courir avec vos enfants, ou se souvenir de super moments de course du passé… Mais il faut que ces images mentales s’associent à des moments d’entraînement où le corps lui aussi est vraiment bien. Le principe, c’est que quand on va y repenser, le corps va retrouver les mêmes sensations que celles associées au moment où on a
construit ces images. Personnellement, j’utilise un lecteur MP3, et la douzaine de chansons que j’écoute sont associées aux meilleurs moments de mes Grands Raids de la Réunion et du Marathon des Sables. Les derniers jours de préparation, quand on randonne « facile », sont le moment idéal pour parfaire ces images…

La gestion de course
Tout comme j’ai appris les « images mentales » avec l’expérience, je vois de façon empirique le déroulement d’un UltraTrail selon ce que j’appelle la courbe de fatigue. La première partie est une montée progressive de la fatigue et du « mal de jambe » associé. Même si nous partons pour 160km, nous aurons mal aux jambes après 40km, ne nous le cachons pas… La première chose à comprendre, la première bonne nouvelle, c’est que cette fatigue croissante va atteindre un plateau, et que ce mal de jambe ne va plus progresser de façon linéaire… Au bout « d’un certain temps »,
la fatigue va faire des oscillations de bien et de moins bien… Ces courbes étant personnelles, on comprend qu’il est difficile de courir avec un ami, car chacun n’aura pas les mêmes sensations aux même moment. La deuxième bonne nouvelle est donc qu’après chaque coup de moins bien, on peut retrouver de super jambes, et cela en quelques kilomètres. Malheureusement, la réciproque est aussi vraie… Et c’est à ce moment qu’il faut sortir les « images positives » de leur boite, car c’est le plus souvent mentalement qu’il faudra gérer ces problèmes…

Un autre réflexe à avoir quand on se sent sur une mauvaise courbe, c’est de manger. Après dix heures de course, tous les réservoirs de carburant seront vides, et il sera indispensable de prendre une barre ou un gel, toute les demi-heures. Il faut avoir l’impression de passer son temps à boire et à manger, sauf à vouloir risquer la panne sèche ! Là encore les sensations sont trompeuses, car dans ces moments de fatigue, on a généralement envie de tout, sauf de manger… C’est pourtant la seule solution, et la forme peut revenir en moins d’un quart d’heure.

Les points clefs:
Mon premier grand principe pour réaliser une bonne course, c’est de partir à l’allure à laquelle on souhaite être à la fin. Cela fait tout de suite réfléchir dans le premier col…
Le deuxième, c’est de découper la course par petits morceaux, et de ne surtout pas penser aux 160km… Du départ, on vise le col de Voza, du col, on regarde vers les Contamines, puis seulement vers le col de Bonhomme… Chaque page se tourne sans penser à l’ensemble effrayant.
Le troisième point, c’est de se méfier comme la peste des endroits pièges que sont Courmayeur ou Cilaos, ces gros
ravitaillements clefs que l’on attend, mais où la porte de sortie est plus grande qu’ailleurs… Il ne faut surtout pas en faire des fixations mentales ou des « objectifs ». Pour ma part, je m’efforce de ralentir avant pour y arriver frais et sans aucune mauvaise pensée. Ensuite je n’y traîne pas, et je préfèrerais m’arrêter plus longtemps au ravitaillement suivant, quand lepoint de non-retour sera atteint…

De l’usage des bâtons ?
L’utilité des bâtons en montée est indéniable, à la condition que le terrain se prête à les poser facilement (ils sont par
exemple très intéressants à l’Ultra Trail du Mont-Blanc, et beaucoup moins efficaces – et interdits – au Grand Raid de la Réunion). Le principe est de combiner les muscles des bras et des jambes. On utilise les bâtons dans un but d’économie des cuisses afin « d’en avoir encore » après plusieurs milliers de mètres de dénivelé… Il faut un minimum d’habitude pour être efficace avec des bâtons, et il est indispensable de les utiliser aussi à l’entraînement. L’usage des bâtons se généralise de plus en plus, d’autant que les développements de bâtons spécifiques à la course en montagne ont permis de réduire leur poids par deux (120 grammes pour le « Trail Pole » !).
Vous noterez que dans tout cet article, j’ai plus parlé de conseils sur la gestion du mental que du physique… Mais ne vous y trompez pas, même si je viens pour faire une bonne course, j’aurais les mêmes doutes que vous le 26 août à 19h00… Bonne course à tous !

DIETETIQUE

– C’est quoi la micronutrition ?

La Micronutrition consiste à satisfaire les besoins en micronutriments de l’individu, par une alimentation diversifiée, associée si nécessaire à une complémentation personnalisée.
Fondements
La Micronutrition considère chaque personne comme unique et la santé comme un capital à préserver.
Elle se fonde sur les avancées de la recherche sur les liens entre l’alimentation et la santé ; elle répond aux objectifs de la politique nutritionnelle de santé publique, conduite en France et en Europe.
Pratique
Le spécialste dépiste les déséquilibres alimentaires et les déficits micronutritionnels puis propose des solutions adaptées au patient.
Elle est particulièrement adaptée aux troubles fonctionnels (fatigue chronique, troubles digestifs, stress, douleurs ostéo-articulaires, surpoids…) qui représentent près de 80% des motifs de consultation médicale. Elle constitue aussi une réponse cohérente pour améliorer ou retrouver sa qualité de vie et le bien-être. Elle est vivement conseillé à la population sportive.